Après plusieurs attaques de loup sur les élevages en fin d’année et des prédations qui ne sont pas encore attribuées, les éleveurs alertent sur les dangers du loup. Ils dénoncent l’inadéquation des moyens proposés par l’État pour protéger les exploitations ardennaises , à savoir des enclos électrifiés, des chiens et des accompagnements techniques, étant jugées inadaptées à l’élevage ardennais.

Ils réclament l’autorisation de réaliser des tirs de défense, ce qui leur est interdit. Dans cette optique, ils sollicitent depuis plusieurs mois le soutien des élus ardennais. : Ardenne Rives de Meuse, comme aux Portes du Luxembourg, Ardennes Thiérache ou Vallées et Plateau d’Ardenne, l’assemblée a voté comme un seul homme pour défendre « l’élevage ardennais ».

Dans un communiqué d’Ardenne Métropole, il n’est pas question de tirs mais le président d’Ardenne Métropole Boris Ravignon a adressé un courrier au préfet des Ardennes afin de le solliciter pour une identification ADN systématique et publique des espèces à l’origine des attaques sur les troupeaux.

Dans les Crêtes préardennaises, les éleveurs assurent avoir reçu un veto. Interrogé, le président, Bernard Blaimont, le réfute. La motion sera soumise au vote ? « Disons qu’il faut qu’on le mette déjà à l’ordre du jour au bureau, on n’en a pas parlé entre nous »

L’Argonne ardennaise vient seulement d’être sollicitée, le Pays rethélois, en pleine crise politique, n’a pas encore été approchée.

Source : L’Ardennais du 15/05/24

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